L’histoire de Caligula, l’empereur fou qui nomma son cheval consul. Sa folie, ses débauches, ses crimes, et sa mort tragique.
Plusieurs têtes d’affiche pour cette superproduction « pharaonique ». L'ethétique kitsch convient parfaitement pour peindre la décadence de Rome. Le film est une sorte d'opéra et c'est Caligula lui-même qui se comporte en metteur en scène de la vie de cour : tableaux humains, énormes jeux du cirque, journées entières d'orgies... Il transforme son palais en lupanar géant où tous les vices sont permis, des viols les plus sanglants aux meurtres joyeusement perpétrés.
Caligula traite d'un sujet fascinant entre tous : la chute de la civilisation dans la barbarie. Et le réalisateur s'est donné tous les moyens nécessaires pour peindre le faste et l'opulence de cette période historique. Mais cette orgie de cruauté et de lubricité donne vite la nausée, à moins de se complaire jusqu'au bout dans ce tableau de toutes les perversions humaines.