Metropia

(2009, de Tarik Saleh)

Dans un avenir proche, la disparition des réserves de pétrole empêche tous les voyages aériens. Pour faire face à cette situation, la société Trexx a construit un réseau de métro rapide qui relie toute l'Europe. Roger, anonyme employé d'un centre d'appel, habitué à la grisaille des immenses transports en commun, commence à entendre une voix dans sa tête. Au lieu d'aller à son travail à Stockholm, il se rend à Copenhague, où il rencontre une blonde fatale, égérie d'une grande marque de shampoing. En la suivant, il découvre une vaste conspiration pour le contrôle de la population...

Metropia nous plonge dans un monde entre Kafka et Orwell. SI l'intrigue est assez largement du déjà-vu, de même que les dialogues, assez stéréotypés ("Tu dois me faire confiance... Es-tu prêt à supporter la vérité ?" etc.) en revanche, l'univers graphique est très originale. Mélange d'animation et de prise réelle des visages d'acteur, il dépeint un univers réaliste, mais bizarre, ajoutant une touche de grotesque aux décors "big-brotheriens". Metropia est une curiosité qui mérite d'être découverte.