Trading Places (Un fauteuil pour deux)

(1983, de John Landis)

Le talent dépend-il de la naissance ou des conditions sociales ? Deux vieux frères milliardaires parient pour un dollar qu'ils peuvent changer le destin de deux individus pris au hasard : réduire un cadre de leur entreprise à la misère, et prendre le dernier des clochards de Manhattan pour en faire un employé modèle...

Si on regarde honnêtement les choses, Eddy Murphy a fait au total quatre bons films, sur les six premières années de sa carrière : 48.Hrs, Un fauteuil pour deux, Le Flic de Beverly Hills 1 et 2. Si on veut être généreux, on pourra éventuellement inclure Un prince à New-York (1988), comédie dans laquelle il joue plusieurs rôles. Mais c'est à peu près tout. 

Un fauteuil pour deux, n'était mon goût immodéré et peu raisonnable pour Le Flic de Beverly Hills 2 pourrait être mon film préféré d'Eddy Murphy. L'histoire, qui nous raconte comment deux outsiders victimes du système vont connaître la gloire et la déchéance, avant de vaincre le système à son propre jeu, a évidemment tout pour plaire. Conte de Noël dans le Wall Street des années Reagan, Un fauteuil pour deux ne déçoit jamais même après de multiples revisionnages.