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The Beekeeper

15 Février 2024, 17:22 Neon City

(2024, de David Ayer)

(2024, de David Ayer)

Adam Clay est un apiculteur taiseux et solitaire. Il a installé le matériel pour ses ruches dans une grange qu'il loue à une enseignante en retraite. Celle-ci est victime d'une arnaque par téléphone : tous ses comptes bancaires se retrouvent vidés, y compris le fond de charité pour les orphelins qu'elle gérait, d'une valeur de deux millions de dollars. Le soir, Adam Clay la retrouve dans son fauteuil : elle s'est tirée une balle dans la tête.

Il décide alors de la venger en détruisant le centre d'appels des escrocs. Ceux-ci le prennent pour un bouseux en chemise de bûcheron : ils ignorent que Clay a été un Apiculteur de la CIA, agent d'élite qui agissait en-dehors de la loi pour protéger les Etats-Unis (la «Ruche»).
 
 
Jason Statham joue un ancien membre des opérations secrètes de la CIA, comme Denzel Washington dans Equalizer. Il veut se venger d'un sale gosse de riche, comme John Wick. Comme lui également, il n'a qu'une seule expression faciale de tout le film (la colère froide et impitoyable). Et comme bien d'autres avant lui (Chuck Norris, Steven Seagal, Liam Neeson dans Taken etc.), il va devoir punir les coupables pour compenser un système judiciaire défaillant...
 
L'idée d'utiliser des fraudeurs en ligne comme méchants était intéressante. Vers le début du film, on s'attend à voir l'intrigue s'étendre au monde des cryptomonnaies et des NFT, où il y avait de quoi trouver de belles brochettes d'escrocs. Mais on n'aura que quelques allusions. Dommage. On sourit devant le chef des méchants, prétentieux fils à papa qui roule en skate dans ses bureaux et se fait masser la nuque au son des bols tibétains, pendant qu'il gère par téléphone ses centres de phishing.
 
Les personnages secondaires n'ont pas beaucoup d'intérêt, à part l'ex-directeur de la CIA, joué avec élégance par Jeremy Irons. Les autres personnages, comme les policiers du FBI, semblent sortis d'une banale série télé.
On n'échappera pas aux jeux de mots appuyés sur les abeilles. Abeille en anglais se dit bee, et on aura donc « To bee or not to bee ». Était-ce indispensable ? Le film bénéficie heureusement d'une bonne mise en scène et d'une esthétique soignée (là encore, on sent l'influence de John Wick).
 
Un film à voir si on aime Jason Statham, toujours en forme pour livrer son quota réglementaire de bastons. L'acteur a eu des premiers rôles plus intéressants, comme Hummingbird.
 
(The Beekeeper n'étant pas sorti en France, il est pour le moment en entier sur YouTube.)
The Beekeeper
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