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Con Air (Les Ailes de l'enfer)

9 Juillet 2015, 10:08

(1997, de Simon West)

(1997, de Simon West)

"Au nom de la compagnie "Les Ailes de l'enfer", bienvenue à bord de cet appareil Fairchild C-123 à destination de l'Alabama. Ce transport militaire a été spécialement conçu pour l'accueil des prisonniers les plus dangereux du pays.

Nous avons avec nous à bord le célèbre criminel Cyrus le Virus et son acolyte Diamond Dog, militant des Black Panthers. Bienvenue à vous les gars ! Dans la cage sécurisée à l'arrière, nous accueillons Billy Bedlam, le fameux tueur récidiviste. Content de t'avoir parmi, nous Billy ! Près de lui, Johnny-23, ainsi nommé pour le nombre de viols dont on l'a accusé. Johnny nous précise d'ailleurs que son vrai nom serait plutôt Johnny-600 ! Merci Johnny !... Nous ferons escale à Carson City, Nevada, où nous serons rejoints par une véritable star du monde pénitenciaire, Garland Greene, tueur en série au palmarès inégalable, dont les dispositifs de sécurité, vous le verrez, n'ont rien à envier à ceux de Hannibal Lecter.

Enfin, un relatif inconnu, Cameron Poe, ancien ranger, condamné à 8 ans de prison après avoir tué un ivrogne qui menaçait sa femme enceinte. Coup dur pour toi, Cameron, mais on te soutient ! Car on le sait les Rangers vont jusqu'au bout de leur mission, c'est leur code d'honneur. On espère qu'au cas - bien improbable - où il y aurait une mutinerie, tu sauras prendre les choses en main et collaborer avec nos agents au sol.

Voilà, les présentations sont faites. Veillez à bien respecter les instructions données par notre chef de la sécurité, sinon il pourra -et je le cite- faire de vos testicules son terrain de jeux."

 

Avec son histoire invraisemblable qui vire dans le derniers tiers du film au n'importe quoi, sa brochette d'acteurs bien typés, Les Ailes de l'enfer est un excellent divertissement. Aucun film de ce genre n'est complet sans un plan où les héros sortent au ralenti d'un bâtiment qui explose - sans être le moins du monde incommodés par le souffle, bien évidemment. Pour une oeuvre de cette ampleur, Nicolas Cage s'est mis sur son 31 : de longs cheveux filasses, le regard d'un cocker dépressif et une voix traînante de hippie complètement stone. 

Rien ne peut arrêter la grosse machinerie du film, qui ne fait pas trop d'efforts pour dissimuler son côté parodique. Pas de complexes à avoir !

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