Yes Man

(2008, de Peyton Reed)

Employé d'un organisme de crédit, Carl, la quarantaine, est de plus en plus renfermé sur lui-même. Depuis son divorce, il ne veut plus sortir, dit non à tout le monde et semble même indifférent au mariage prochain de son meilleur ami. Il regarde même la scène atroce de la fin de Saw d'un air blasé et ironique. Pour le sortir de cette spirale de négativité, on lui conseille d'aller dans un groupe de motivation, Yes!, dirigé par une sorte de gourou. Lors du show de ce dernier, Carl est pris à partie et doit jurer devant tout le monde de dire oui à tout. 
Carl commence par accepter tous les micro-crédits que lui demandent ses clients pour s'acheter un scooter ou faire des travaux. Bientôt, sa hiérarchie le convoque, et Carl s'attend à avoir des ennuis. Mais on le félicite au contraire d'avoir stimulé l'activité de l'entreprise : en acceptant d'aussi bon cœur les crédits, Carl a encouragé les clients à rembourser scrupuleusement leurs prêts ! Ce n'est que le début de ses aventures, qui vont lui permettre dans un premier temps de s'ouvrir aux gens, en se laissant aller aux occasions qui se présentent (comme faire du saut à l'élastique), mais vont aussi lui valoir des mésaventures (avec une vieille voisine nympho, par exemple !) puis des ennuis plus sérieux : puisqu'il doit dire oui à tout, il n'est plus libre de ses choix et il n'est plus sincère dans ce qu'il dit. 

Une comédie sympathique grâce à la présence de Jim Carrey, parfait pour le rôle, et au charme de Zooey Deschanel. Mais pas plus que sympathique, cependant, car assez prévisible.