400ème article !
Voir les précédents "chiffres ronds" :
100ème : Il était une fois dans l'ouest, de Sergio Leone
200ème : Chungking Express, de Wong Kar-Wai
300ème : After Hours, de Martin Scorsese
Mélie aide sa mère divorcée à tenir le bowling d'un petit village près de Marseille. Son mari, navigateur aérien, est souvent absent. Un soir, un inconnu descend du bus, la suit, et le soir, s'introduit chez elle et la viole. Il se réfugie dans la cave, où Mélie l'abat d'un coup de fusil. Elle parvient à jeter le cadavre à la mer, mais le lendemain, un mystérieux américain, Dobbs, l'approche et lui révèle qu'il sait déjà presque tout sur elle et sur le meurtre. Mais il doit encore lui faire avouer certaines choses. Une confrontation s'engage à huis-clos pour découvrir la vérité...
L'intrigue se révèle inutilement compliquée, mais Le Passager de la pluie est une réussite en terme d'atmosphère, tour à tour légère et oppressante. L'affrontement psychologique entre Marlène Jobert, pas si naïve qu'elle en a l'air, et Charles Bronson, en gros dur pas si méchant, est particulièrement réussie. En même temps que se joue une affaire criminelle, l'héroïne redécouvre la vérité sur elle-même et sur les drames familiaux qu'elle a vécus. Elle devient plus ou moins consentante dans cette confrontation éprouvante, qui sera comme un apprentissage de la vie adulte. Dommage donc que l'on retombe un peu vite dans une intrigue policière plus classique.